Parlons peu, parlons de moi, Ne dites à personne que je le dis à tout le monde
EAN13
9782842638931
Éditeur
Le Dilettante
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Parlons peu, parlons de moi

Ne dites à personne que je le dis à tout le monde

Le Dilettante

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782842638931
    • Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
    9.99

  • Aide EAN13 : 9782842638948
    • Fichier PDF, avec Marquage en filigrane
    9.99

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Au français, il manque un mot, un verbe pour être exact : « se berroyer », «
je me berroie, tu te berroies, etc. » Sens : parler de soi avec une tendresse
rosse, un cynisme feint, sans narcissisme excessif et avec un goût certain
pour l’autoportrait bichonné. Origine du mot : l’écrivain, acteur et
journaliste français Jackie Berroyer né à Reims en 1946. Soi est un sujet que
Jackie Berroyer connaît comme sa poche. Il nous parle de lui comme un
instituteur de son cancre préféré, impitoyable et émotif, la taloche
caressante, précis et attentif. Parlons peu, parlons de moi, son deuxième
livre au Dilettante, regroupe les chroniques données principalement à la revue
suisse Vibrations (LA revue suisse sur la musique dans tous ses états),
chroniques qu’il assortit d’exégèses attendries et distanciées. Comme dans ses
proses il parle souvent de lui, j’entends déjà les commentaires : ah oui, du
tout-à-l’ego sans passer par la case filtrage, irrespirable. Eh bien, non, car
Berroyer berroie. D’abord, il nous parle des autres avec des larmes dans la
plume ou des sourires plein la phrase : de Miles Davis souvent, sinon un peu
de Miles Davis, parfois de Miles Davis, mais la plupart du temps des jazzmen
et des soulwomen (dont la femme de Miles Davis), de Grant Green et de mille
milliards d’autres musicos, de ses girlfriends passées, présentes et à venir,
des potes de toujours et d’Emmanuel Lévinas et de Rory Gallagher, cite
Corbière et Michel Serrault. Bref, « berroyer », c’est parler de soi pour
mieux aimer les autres, s’aimer soi pour mieux parler des autres. Le genre de
livre bouée qu’on rouvre à chaque tangage, au moindre coup de bleu. Vive les
berroyeurs !
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