- EAN13
- 9782842638740
- Éditeur
- Le Dilettante
- Date de publication
- 06/04/2016
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
Autre version disponible
-
Papier - Le Dilettante 17,00
C’est ainsi : plus les temps sont durs, plus les gens sont mous, plus les
ombres s’allongent, plus ils s’encocoonent contents, se lovant sous la couette
lavable de leur prêt-à-penser nigaud, n’offrant guère au talon d’airain de la
violence généralisée qu’une consistance mollassonne qu’agrémente un sourire
bonasse de réglisse éventée, des mirettes de cockers neurasthéniques et
surtout, le pire du pire, une dévotion pour le « sympatoche », un goût du
cool, de l’équitable, de l’écoute Bisounours qui donne la nausée. C’est
pourquoi, avalant quatre à quatre les marches de la tribune et s’emparant du
micro comme de l’épée de Condé, Alain Schifres (dont on sait l’application
virtuose à crier haro sur les poncifs) dénonce, au fil de Sympa, le devenir
chamallow de la conscience occidentale et décrète la Saint-Valentin du cliché,
la Saint-Barthélemy de la neuneuserie béate et l’éradication du poutou. Tout y
passe : le goût du calinou, la coolitude organisée, les marronniers de l’info
et la sacro-sainte mamie, le culte du « c’est mieux sans » qui promeut la
voiture sans conducteur et la Terre sans hommes, la dictature des « cellules
d’écoute psychologique » et l’omniprésence du « Rien ne sera plus comme avant
» faisant du petit bois des « quadras » avenants et des « mousquetaires » d’un
jour, pilonnant sans trêve les « santons du sympa » regroupés dans la crèche à
ravir de la niaiserie commune. Pour une France sans sucrette ni additif de
synthèse, votez Schifres ! (et surtout lisez Sympa).
ombres s’allongent, plus ils s’encocoonent contents, se lovant sous la couette
lavable de leur prêt-à-penser nigaud, n’offrant guère au talon d’airain de la
violence généralisée qu’une consistance mollassonne qu’agrémente un sourire
bonasse de réglisse éventée, des mirettes de cockers neurasthéniques et
surtout, le pire du pire, une dévotion pour le « sympatoche », un goût du
cool, de l’équitable, de l’écoute Bisounours qui donne la nausée. C’est
pourquoi, avalant quatre à quatre les marches de la tribune et s’emparant du
micro comme de l’épée de Condé, Alain Schifres (dont on sait l’application
virtuose à crier haro sur les poncifs) dénonce, au fil de Sympa, le devenir
chamallow de la conscience occidentale et décrète la Saint-Valentin du cliché,
la Saint-Barthélemy de la neuneuserie béate et l’éradication du poutou. Tout y
passe : le goût du calinou, la coolitude organisée, les marronniers de l’info
et la sacro-sainte mamie, le culte du « c’est mieux sans » qui promeut la
voiture sans conducteur et la Terre sans hommes, la dictature des « cellules
d’écoute psychologique » et l’omniprésence du « Rien ne sera plus comme avant
» faisant du petit bois des « quadras » avenants et des « mousquetaires » d’un
jour, pilonnant sans trêve les « santons du sympa » regroupés dans la crèche à
ravir de la niaiserie commune. Pour une France sans sucrette ni additif de
synthèse, votez Schifres ! (et surtout lisez Sympa).
S'identifier pour envoyer des commentaires.