- EAN13
- 9782824702063
- Éditeur
- Bibebook
- Date de publication
- 14/03/2013
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
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Aide EAN13 : 9782824702063
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M. Gradgrind a donné à ses enfants Tom et Louise, une éducation rigoureuse,
sans tendresse, ne laissant place ni à l'imagination, ni à la rêverie, comme
il nous l'explique: «Ce que je veux, ce sont des faits. Enseignez des faits à
ces garçons et à ces filles, rien que des faits. Les faits sont la seule chose
dont on ait besoin ici-bas.». Louise épouse M. Bounderby, l'ami de M
Gradgrind, riche industriel parti de rien et fier de sa réussite. Il emploiera
Tom dans sa banque comme comptable. Le destin semble tracé pour tout le monde,
quand un nouveau personnage entre en scène, M. Harthouse, un jeune dandy qui a
beaucoup d'influence sur Tom. De plus un vol survient à la banque de M.
Bounderby. Un honnête ouvrier, Étienne Blackpool, est accusé du vol, mais qui
est réellement le coupable?... Roman le plus engagé de Dickens, Les Temps
difficiles nous plonge dans les débuts de la révolution industrielle qui
transforme l'aimable campagne anglaise en un pandémonium d'usines, de canaux,
d'installations minières, de fabriques, d'entrepôts, de banlieues misérables,
où survit un prolétariat totalement exploité. Sous un ciel de suie, Coketown,
la ville du charbon (Manchester en réalité), est d'autant plus l'image de
l'enfer que la classe ouvrière n'y est pas encore organisée et qu'elle
apparaît ainsi comme la victime toute désignée de politiciens sans scrupules
et d'une bourgeoisie, parfois compatissante et troublée dans son confort
moral, mais toujours persuadée de la divinité de ses droits. Le roman de
Dickens correspond point pour point à l'analyse qu'en ces mêmes années et dans
cette même Angleterre, Fr. Engels entreprenait de la naissance du capitalisme
moderne. extrait : Bounderby, dit M. Gradgrind en approchant une chaise du
feu, vous vous êtes toujours trop intéressé à mes jeunes gens, surtout à
Louise, pour que j'aie besoin de m'excuser avant de vous confier que cette
découverte m'a beaucoup, beaucoup peiné. Je me suis systématiquement dévoué,
vous ne l'ignorez pas, à l'éducation de la raison chez mes enfants. La raison,
vous savez, est la seule faculté à laquelle doive s'adresser l'éducation.
sans tendresse, ne laissant place ni à l'imagination, ni à la rêverie, comme
il nous l'explique: «Ce que je veux, ce sont des faits. Enseignez des faits à
ces garçons et à ces filles, rien que des faits. Les faits sont la seule chose
dont on ait besoin ici-bas.». Louise épouse M. Bounderby, l'ami de M
Gradgrind, riche industriel parti de rien et fier de sa réussite. Il emploiera
Tom dans sa banque comme comptable. Le destin semble tracé pour tout le monde,
quand un nouveau personnage entre en scène, M. Harthouse, un jeune dandy qui a
beaucoup d'influence sur Tom. De plus un vol survient à la banque de M.
Bounderby. Un honnête ouvrier, Étienne Blackpool, est accusé du vol, mais qui
est réellement le coupable?... Roman le plus engagé de Dickens, Les Temps
difficiles nous plonge dans les débuts de la révolution industrielle qui
transforme l'aimable campagne anglaise en un pandémonium d'usines, de canaux,
d'installations minières, de fabriques, d'entrepôts, de banlieues misérables,
où survit un prolétariat totalement exploité. Sous un ciel de suie, Coketown,
la ville du charbon (Manchester en réalité), est d'autant plus l'image de
l'enfer que la classe ouvrière n'y est pas encore organisée et qu'elle
apparaît ainsi comme la victime toute désignée de politiciens sans scrupules
et d'une bourgeoisie, parfois compatissante et troublée dans son confort
moral, mais toujours persuadée de la divinité de ses droits. Le roman de
Dickens correspond point pour point à l'analyse qu'en ces mêmes années et dans
cette même Angleterre, Fr. Engels entreprenait de la naissance du capitalisme
moderne. extrait : Bounderby, dit M. Gradgrind en approchant une chaise du
feu, vous vous êtes toujours trop intéressé à mes jeunes gens, surtout à
Louise, pour que j'aie besoin de m'excuser avant de vous confier que cette
découverte m'a beaucoup, beaucoup peiné. Je me suis systématiquement dévoué,
vous ne l'ignorez pas, à l'éducation de la raison chez mes enfants. La raison,
vous savez, est la seule faculté à laquelle doive s'adresser l'éducation.
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