- EAN13
- 9782818056974
- Éditeur
- P.O.L.
- Date de publication
- 23/02/2023
- Collection
- Fiction
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
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« Rien n’est plus au secret de la matière, rien n’est plus proche de la vie
profonde de la nature, rien n’est plus au cœur de la physique – que le mystère
verbal. C’est dans les mots réversibles que notre langue – comme toutes les
langues – en sait le plus. Passage, renouveau, mutation, retour, renaissance,
métamorphose, naissent d’un faux pas, d’une chute, d’une inversion, passent
par la perte de l’équilibre. C’est traversée par le déséquilibre – et comme
passant par un pont vide – comme prise en faute, touchant sa limite – que la
pensée reprend son élan, dans les rosaces, les rondes et les litanies du drame
de la vie. Livre d’un terrassier. De la difficulté d’en sortir indemne, sauf à
partir soudain à la recherche du roman perdu. » (V. N.) Valère Novarina a
conçu ce qu’il appelle un « roman nominaire ». Un grand texte d’appel, de
convocation, dans lequel les noms se succèdent, s’interpellent, s’interrogent,
se déclinent, s’inventent et se racontent. Noms humains ou déshumains,
différentes nominations de Dieu, des espèces, du vivant. Véritable tour de
force poétique, la seule litanie des noms crée un univers romanesque et
théâtralisé. Où « L’Infini Romancier » concurrence « Le Coureur de Hop », et
converse avec « La Femme Octocéphale ». Le texte révèle l’obsession au cœur de
cette machine dramatique : « examiner toutes les langues de près, sans en
croire un seul mot, regarder chaque passage, les interroger comme des tables
de multiplication venues mettre au jour la lettre de trop embusquée dans
l’alphabet de je suis. » Le texte est accompagné d’une série de 635 dessins de
Valère Novarina.
profonde de la nature, rien n’est plus au cœur de la physique – que le mystère
verbal. C’est dans les mots réversibles que notre langue – comme toutes les
langues – en sait le plus. Passage, renouveau, mutation, retour, renaissance,
métamorphose, naissent d’un faux pas, d’une chute, d’une inversion, passent
par la perte de l’équilibre. C’est traversée par le déséquilibre – et comme
passant par un pont vide – comme prise en faute, touchant sa limite – que la
pensée reprend son élan, dans les rosaces, les rondes et les litanies du drame
de la vie. Livre d’un terrassier. De la difficulté d’en sortir indemne, sauf à
partir soudain à la recherche du roman perdu. » (V. N.) Valère Novarina a
conçu ce qu’il appelle un « roman nominaire ». Un grand texte d’appel, de
convocation, dans lequel les noms se succèdent, s’interpellent, s’interrogent,
se déclinent, s’inventent et se racontent. Noms humains ou déshumains,
différentes nominations de Dieu, des espèces, du vivant. Véritable tour de
force poétique, la seule litanie des noms crée un univers romanesque et
théâtralisé. Où « L’Infini Romancier » concurrence « Le Coureur de Hop », et
converse avec « La Femme Octocéphale ». Le texte révèle l’obsession au cœur de
cette machine dramatique : « examiner toutes les langues de près, sans en
croire un seul mot, regarder chaque passage, les interroger comme des tables
de multiplication venues mettre au jour la lettre de trop embusquée dans
l’alphabet de je suis. » Le texte est accompagné d’une série de 635 dessins de
Valère Novarina.
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