- EAN13
- 9782756403991
- Éditeur
- Pygmalion
- Date de publication
- 25/05/2010
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Aide EAN13 : 9782756403991
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À quatre-vingt douze ans, Jean-Claude Servan-Schreiber publie ses souvenirs de
guerre, relatant ainsi un parcours extraordinaire au service de la France.
Petit-fils de commerçants juifs allemands arrivés en France en 1875 et
parfaitement assimilés, il a accompli les meilleures études à Paris et à
Oxford. Dès lors, quels pouvaient être son destin et ses choix, en 1940, quand
la France se coucha devant l’envahisseur nazi ? Mobilisé dès le 13 septembre
1939, il avait vécu l’humiliation de la défaite. Tandis qu’un certain nombre
de ses condisciples, fatalistes, plièrent l’échine, lui n’hésita guère : son
chemin était tracé. D'emblée, il choisit de résister et de rallier l’Algérie
et la France Libre, via l’Espagne et ses camps où il fut ensuite détenu
plusieurs mois. Il débarqua sur les côtes de Provence en août 1944 et fit une
guerre exemplaire en tant que lieutenant dans un régiment de chars de la
vaillante 1ère division blindée du futur maréchal de Lattre de Tassigny. Et
pourtant, cela n’empêcha pas que, malgré son courage, ce catholique par choix,
engagé dans une arme, la cavalerie, profondément « vieille France» et
antisémite, se vit refuser, un temps, la Légion d’honneur du fait de sa
naissance.
guerre, relatant ainsi un parcours extraordinaire au service de la France.
Petit-fils de commerçants juifs allemands arrivés en France en 1875 et
parfaitement assimilés, il a accompli les meilleures études à Paris et à
Oxford. Dès lors, quels pouvaient être son destin et ses choix, en 1940, quand
la France se coucha devant l’envahisseur nazi ? Mobilisé dès le 13 septembre
1939, il avait vécu l’humiliation de la défaite. Tandis qu’un certain nombre
de ses condisciples, fatalistes, plièrent l’échine, lui n’hésita guère : son
chemin était tracé. D'emblée, il choisit de résister et de rallier l’Algérie
et la France Libre, via l’Espagne et ses camps où il fut ensuite détenu
plusieurs mois. Il débarqua sur les côtes de Provence en août 1944 et fit une
guerre exemplaire en tant que lieutenant dans un régiment de chars de la
vaillante 1ère division blindée du futur maréchal de Lattre de Tassigny. Et
pourtant, cela n’empêcha pas que, malgré son courage, ce catholique par choix,
engagé dans une arme, la cavalerie, profondément « vieille France» et
antisémite, se vit refuser, un temps, la Légion d’honneur du fait de sa
naissance.
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