- EAN13
- 9782755503814
- Éditeur
- Fayard/Mille et une nuits
- Date de publication
- 22/04/2009
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Antonio Negri, Art et multitude Traduit de l’italien par Judith Revel, Nicolas
Guilhot, Xavier Leconte et Nicole Sels. Où donc situer le beau dans le passage
du moderne au postmoderne ? La question ne s’arrête pas à l’abstraction. Une
mutation s’est opérée. Selon Antonio Negri, créer n’a plus aucun lien avec
quelque Nature que ce soit, ce n’est pas non plus une sublimation, mais une
démesure (« excédence ») qui découvre des formes instituées comme surplus de
la production. Dans un monde global à tendance impériale, créer et générer
deviennent des gestes de résistance, réinventant constamment des singularités
(objets, signes) prises dans le commun : c’est la multitude.
Antonio Negri, philosophe, essayiste et dramaturge, a participé aux luttes
politiques et sociales des années 1960-70 en Europe. Longtemps professeur de
sciences politiques à Paris, il est l’auteur de nombreux ouvrages de
philosophie parmi lesquels Marx au-delà de Marx (Bourgois, 1979), L’Anomalie
sauvage, Puissance et pouvoir chez Spinoza (PUF, 1982) et, en collaboration
avec Michael Hardt, Empire (Exils, 2000). Trilogie de la différence (Stock,
2009) rassemble ses pièces Essaim (2004), L’Homme plié (2006) et Cithéron
(2007).
Guilhot, Xavier Leconte et Nicole Sels. Où donc situer le beau dans le passage
du moderne au postmoderne ? La question ne s’arrête pas à l’abstraction. Une
mutation s’est opérée. Selon Antonio Negri, créer n’a plus aucun lien avec
quelque Nature que ce soit, ce n’est pas non plus une sublimation, mais une
démesure (« excédence ») qui découvre des formes instituées comme surplus de
la production. Dans un monde global à tendance impériale, créer et générer
deviennent des gestes de résistance, réinventant constamment des singularités
(objets, signes) prises dans le commun : c’est la multitude.
Antonio Negri, philosophe, essayiste et dramaturge, a participé aux luttes
politiques et sociales des années 1960-70 en Europe. Longtemps professeur de
sciences politiques à Paris, il est l’auteur de nombreux ouvrages de
philosophie parmi lesquels Marx au-delà de Marx (Bourgois, 1979), L’Anomalie
sauvage, Puissance et pouvoir chez Spinoza (PUF, 1982) et, en collaboration
avec Michael Hardt, Empire (Exils, 2000). Trilogie de la différence (Stock,
2009) rassemble ses pièces Essaim (2004), L’Homme plié (2006) et Cithéron
(2007).
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