Attelages antiques libyens
EAN13
9782735118632
Éditeur
Éditions de la Maison des sciences de l’homme
Date de publication
Collection
Archéologie expérimentale et ethnographie des techniques
Langue
français
Fiches UNIMARC
S'identifier

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782735118632
    • Fichier PDF, libre d'utilisation
    • Fichier EPUB, libre d'utilisation
    • Fichier Mobipocket, libre d'utilisation
    • Lecture en ligne, lecture en ligne
    9.99

Autre version disponible

Cavalier et méhariste dans l’armée, maitre d’attelage diplômé de la Fédération
équestre française dans le civil, bricoleur exceptionnellement doué dans ses
loisirs Jean Spruytte est l’homme de plusieurs vies. II s’y est acquis un coup
d’œil et une sagacité rares. En 1977, ses Études expérimentales sur l’attelage
renouvelaient de fond en comble un sujet sur lequel le commandant Lefebvre des
Noëttes avait eu le mérite d’attirer l’attention, mais Ie tort d’accumuler les
contresens. Aujourd’hui, Jean Spruytte s’attaque à ce qu’on aurait pu appeler
Le mystère de la roue de Brooklyn. Une roue en bois d’une facture insolite,
oubliée après bien des vicissitudes dans les réserves d’un musée new-yorkais,
Iui permet de proposer une interprétation inattendue des peintures rupestres
d’une petite région du Tassili n’Ajjer, dans le Sahara central. Vers le milieu
du premier millénaire avant notre ère, la population qui vivait là élevait des
chevaux et les dressait à l’attelage, à l’aide de chars d’une structure
simplifiée et allégée au maximum, mais d’une conception fort élaborée. Les
chevaux dressés étaient vraisemblablement destinés aux établissements
phéniciens de la cote libyenne, d’où venaient également les chars, en pièces
détachées. La démonstration d’une rigueur et d’une élégance toutes classiques,
fait justice de toutes les élucubrations romanesques qui ont si souvent, dans
le domaine de l’art rupestre saharien, tenu lieu de théorie. Ce récit
passionnant est aussi une leçon de méthode.
S'identifier pour envoyer des commentaires.