- EAN13
- 9782735118182
- Éditeur
- Éditions de la Maison des sciences de l’homme
- Date de publication
- 13/10/2015
- Collection
- Ethnologie de la France
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Le patrimoine culturel immatériel
Enjeux d’une nouvelle catégorie
Éditions de la Maison des sciences de l’homme
Ethnologie de la France
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782735118182
- Fichier PDF, libre d'utilisation
- Fichier EPUB, libre d'utilisation
- Fichier Mobipocket, libre d'utilisation
- Lecture en ligne, lecture en ligne
14.99
Autre version disponible
Qu’est-ce que le patrimoine culturel immatériel ? Pourquoi inventer une
nouvelle catégorie de patrimoine dans un monde déjà obsédé par la conservation
des traces du passé ? Peut-on protéger des expressions culturelles vivantes
sans les figer ? À qui revient la charge de le faire ? À qui appartient ce
patrimoine ? À travers une analyse des politiques culturelles récemment
engagées par les États à la suite de la Convention de l’Unesco pour la
sauvegarde du patrimoine culturel immatériel (2003), cet ouvrage propose des
premières réponses à ces questions. En effet, cette catégorie patrimoniale,
qui suscite des attentes et un engouement croissants parmi les acteurs sociaux
et politiques à l’échelle planétaire, est à l’origine de vives controverses
entre acteurs institutionnels et scientifiques. Modelée sur une acception
anthropologique de la culture, cette notion ne peut que retenir l’attention
des ethnologues, qu’ils choisissent de s’investir dans le chantier
d’élaboration de ce patrimoine, ou d’observer à distance l’« effet Unesco »
sur des objets tels que la samba de roda ou les fêtes de la Tarasque. Au cœur
du débat anthropologique contemporain, l’institution du patrimoine immatériel
est trop récente pour avoir déjà fait ses preuves. Mais les difficultés
qu’elle pose, aux acteurs sociaux et aux institutions, en France comme à
l’étranger, montrent que, loin de simplement élargir le champ patrimonial,
elle implique des changements profonds. Les contributions ici réunies en
analysent certaines des limites et des potentialités.
nouvelle catégorie de patrimoine dans un monde déjà obsédé par la conservation
des traces du passé ? Peut-on protéger des expressions culturelles vivantes
sans les figer ? À qui revient la charge de le faire ? À qui appartient ce
patrimoine ? À travers une analyse des politiques culturelles récemment
engagées par les États à la suite de la Convention de l’Unesco pour la
sauvegarde du patrimoine culturel immatériel (2003), cet ouvrage propose des
premières réponses à ces questions. En effet, cette catégorie patrimoniale,
qui suscite des attentes et un engouement croissants parmi les acteurs sociaux
et politiques à l’échelle planétaire, est à l’origine de vives controverses
entre acteurs institutionnels et scientifiques. Modelée sur une acception
anthropologique de la culture, cette notion ne peut que retenir l’attention
des ethnologues, qu’ils choisissent de s’investir dans le chantier
d’élaboration de ce patrimoine, ou d’observer à distance l’« effet Unesco »
sur des objets tels que la samba de roda ou les fêtes de la Tarasque. Au cœur
du débat anthropologique contemporain, l’institution du patrimoine immatériel
est trop récente pour avoir déjà fait ses preuves. Mais les difficultés
qu’elle pose, aux acteurs sociaux et aux institutions, en France comme à
l’étranger, montrent que, loin de simplement élargir le champ patrimonial,
elle implique des changements profonds. Les contributions ici réunies en
analysent certaines des limites et des potentialités.
S'identifier pour envoyer des commentaires.