- EAN13
- 9782708244023
- Éditeur
- Éditions de l'Atelier
- Date de publication
- 09/11/2012
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782708244023
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10.99
La crémation connaît une expansion spectaculaire en France. D’un taux de 1 %
en 1980 elle est passée à 30 % en 2010, et dépasse 70 % dans certains pays
d’Europe. Si l’on interroge les Français sur ce qu’ils veulent pour leurs
obsèques, la majorité souhaite une crémation et beaucoup désirent que leurs
cendres soient dispersées. Pourquoi ce qui a toujours été la pire des
indignités – brûler et ne pas avoir de sépulture – est-il devenu une norme
sociale ? Quelles sont les motivations affichées ou implicites de ces choix ?
Après avoir expliqué en quoi les évolutions de la société actuelle
bouleversent notre rapport à la mort, François Michaud Nérard montre comment
la crémation constitue un escamotage du mort. Le futur défunt, qui décide pour
la première fois dans l’histoire humaine du devenir de son cadavre, souhaite
avant tout peser le moins possible après sa mort. Pourquoi ? C’est également
lui qui détermine l’organisation de ses obsèques, avec une forte demande de
simplicité, voire d’absence totale d’hommage. Mais est-il possible de
concilier cette exigence de celui qui part avec les besoins de rites et de
spiritualité de ceux qui restent ? Enfin, parce que la mort reste un tabou,
rares sont ceux, notamment dans le monde politique, qui se saisissent des
questions délicates posées par la crémation. Les professionnels « bricolent »
alors dans le secret de leurs établissements des solutions à des problèmes
éthiques qui concernent toute la société.
Très documenté, accessible, l’ouvrage de François Michaud Nérard répondà ces
questions inédites qui touchent aux fondements mêmes de notre humanité.
François Michaud Nérard est directeur général des Services funéraires-Ville de
Paris.
en 1980 elle est passée à 30 % en 2010, et dépasse 70 % dans certains pays
d’Europe. Si l’on interroge les Français sur ce qu’ils veulent pour leurs
obsèques, la majorité souhaite une crémation et beaucoup désirent que leurs
cendres soient dispersées. Pourquoi ce qui a toujours été la pire des
indignités – brûler et ne pas avoir de sépulture – est-il devenu une norme
sociale ? Quelles sont les motivations affichées ou implicites de ces choix ?
Après avoir expliqué en quoi les évolutions de la société actuelle
bouleversent notre rapport à la mort, François Michaud Nérard montre comment
la crémation constitue un escamotage du mort. Le futur défunt, qui décide pour
la première fois dans l’histoire humaine du devenir de son cadavre, souhaite
avant tout peser le moins possible après sa mort. Pourquoi ? C’est également
lui qui détermine l’organisation de ses obsèques, avec une forte demande de
simplicité, voire d’absence totale d’hommage. Mais est-il possible de
concilier cette exigence de celui qui part avec les besoins de rites et de
spiritualité de ceux qui restent ? Enfin, parce que la mort reste un tabou,
rares sont ceux, notamment dans le monde politique, qui se saisissent des
questions délicates posées par la crémation. Les professionnels « bricolent »
alors dans le secret de leurs établissements des solutions à des problèmes
éthiques qui concernent toute la société.
Très documenté, accessible, l’ouvrage de François Michaud Nérard répondà ces
questions inédites qui touchent aux fondements mêmes de notre humanité.
François Michaud Nérard est directeur général des Services funéraires-Ville de
Paris.
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