Cambacérès
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EAN13
9782706225932
Éditeur
FeniXX réédition numérique (Hachette)
Date de publication
Langue
français
Langue d'origine
français
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Cambacérès

FeniXX réédition numérique (Hachette)

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782706225932
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    8.49

  • Aide EAN13 : 9782706259265
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La postérité s’est fait de Cambacérès une image un peu sommaire : celle d’un
personnage assez neutre qui, dans l’ombre d’un homme de génie, exerça les
fonctions vides de substance de second consul, puis d’archichancelier
d’Empire. Il faut lire l’ouvrage de François Papillard pour replacer
Cambacérès au rang qui lui revient : « Je ne crois pas qu’un souverain se soit
jamais mieux entouré que j’avais fini par l’être », a dit Napoléon à Sainte-
Hélène. Législateur de la Convention et, après Thermidor, président du Comité
de salut public, son expérience de juriste et de légiste faisait de lui le
seul homme capable de mettre au point dans un délai d’une brièveté
exceptionnelle le système politique instauré par le 18 Brumaire et de mener à
bien la rédaction du Code civil. Ayant tremblé dix ans de sa vie sous les
fanatiques de toute espèce, Cambacérès s’attacha au maître qui lui procurait
la faculté de respirer à l’aise. S’il fut à l’origine du 18 Brumaire, plus
sûrement encore il a « fait l’Empereur ». Devenu archichancelier d’Empire,
pratiquement même « vice-empereur », il restera jusqu’à la fin le véritable
chef des administrations judiciaires et civiles, présidera le Conseil d’État
et le Sénat, servira d’intermédiaire entre l’Empereur et les membres de sa
famille. Obséquieux pour le fait accompli, le 7 avril 1814, il se rallia aux
Bourbons et se résolut à abandonner la vie publique. Mais ce n’est qu’après
les Cent-Jours que prendra fin la longue carrière de celui qui fut
véritablement le créateur du pouvoir napoléonien. ● La prudence d’une audace :
le vote de Cambacérès au procès de Louis XVI. ● La claivoyance de l’homme
d’État : « Il y a trop de fonctionnaires dans notre République, tandis que,
dans une démocratie pure, il faut beaucoup de citoyens et peu de magistrats. »
● Napoléon vu par Cambacérès : « Il avait l’imagination républicaine et
l’instinct monarchique. » ● Cambacérès à Napoléon : « La justice est la
première dette du gouvernement. »
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