Du Sinaï au Golan (1967-1979) : Les Conflits israélo-arabes
EAN13
9782402357654
Éditeur
FeniXX rédition numérique (Fleurus)
Date de publication
Collection
Histoire et modélisme
Langue
français
Langue d'origine
français
Fiches UNIMARC
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Du Sinaï au Golan (1967-1979) : Les Conflits israélo-arabes

FeniXX rédition numérique (Fleurus)

Histoire et modélisme

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782402357654
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En 1967, les frontières de l'État d'Israël sont pratiquement ce qu'elles
étaient en 1949. Au nord, dans la haute vallée du Jourdain, les incidents de
frontière avec la Syrie se multiplient. Israël prépare ouvertement une
riposte. Sans doute par fanfaronnade, mais aussi pour soulager son allié
syrien, Nasser prend - dans le Sinaï - une série de mesures spectaculaires :
expulsion des "Casques bleus" de l'ONU, fermeture du détroit de Tiran… sans
pour autant vouloir vraiment la guerre ! Le 5 juin 1967, Israël frappe. Son
aviation écrase au sol la quasi-totalité des forces aériennes arabes ; ses
colonnes blindées foncent à travers le Sinaï, bousculent et détruisent l'armée
égyptienne. Sur le Golan, des bombardements massifs ouvrent la voie à des
opérations de commandos, certains héliportés, qui mettent en fuite les forces
syriennes. En Cisjordanie, les combats avec la Légion arabe sont violents et
meurtriers, mais brefs. Le 10 juin, ce que l'on nomma par la suite la "Guerre
des Six Jours" est terminé. L'armée israélienne occupe la Cisjordanie, le
Golan et le Sinaï. En 1969, l'Égypte tente d'imposer une guerre d'usure le
long du canal de Suez. Israël riposte, par la construction d'une ligne
fortifiée - dite "ligne Bar-Lev" - et en envoyant son aviation et ses
commandos effectuer des raids à l'intérieur du territoire égyptien. Confiants
en leur supériorité, les Israéliens baissent leur garde… et sont
désagréablement surpris par l'attaque égypto-syrienne du 6 octobre 1973, qui
déclenche la "Guerre de Yom Kippour". La percée syrienne sur le Golan menace
la Haute-Galilée. Les Israéliens réussissent à la bloquer, puis contre-
attaquent ; les combats sont d'une incroyable violence, mais l'armée syrienne
est virtuellement anéantie, ses débris rejetés au-delà de la ligne du cessez-
le-feu. Dans le Sinaï, l'armée égyptienne établit une tête de pont tout au
long du canal de Suez. Plutôt que d'utiliser la profondeur stratégique du
Sinaï pour y manœuvrer à l'aise, les Israéliens contre-attaquent
impulsivement… et perdent plusieurs bataillons de chars, massacrés par les
missiles Sagger de l'infanterie égyptienne. S'étant ressaisis, ils parviennent
néanmoins à percer le front égyptien, franchir le canal de Suez et conquérir
une partie de la rive africaine.
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