J'ai cru au matin
EAN13
9782402229623
Éditeur
FeniXX rédition numérique (Robert Laffont)
Date de publication
Collection
Vécu
Langue
français
Langue d'origine
français
Fiches UNIMARC
S'identifier

J'ai cru au matin

FeniXX rédition numérique (Robert Laffont)

Vécu

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782402229623
    • Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
    10.99

  • Aide EAN13 : 9782402562959
    • Fichier PDF, avec Marquage en filigrane
    10.99
Pierre Daix : un nom qui a symbolisé, pour plusieurs générations,
l’intellectuel communiste. Et, au temps de la guerre froide, l’intellectuel
stalinien. Contre David Rousset ne défendait-il pas, aux Lettres Françaises,
la thèse selon laquelle le Goulag n’existait pas ? Mais, en 1963, c’est lui
qui préface l’édition française d’« Une journée d’Ivan Denissovitch », et
c’est le bannissement de Soljenitsyne qui le conduit à quitter le Parti
communiste en 1974. Cette trajectoire qui paraît ressembler à quelques autres
est, en fait, exceptionnelle. Car Daix, résistant en 1940, déporté à
Mauthausen, secrétaire de Charles Tillon, ministre de l’Armement de De Gaulle
en 1945, rédacteur en chef des Lettres Françaises, a connu bien des centres de
décision du Parti. Intime de Picasso, second d’Aragon durant un quart de
siècle, protégé par Maurice Thorez, aujourd’hui gendre d’Artur London, acteur
et témoin Pierre Daix a mesuré les silences qui dénaturent l’histoire du
Parti. Aussi ressuscite-t-il dans son récit de nombreux militants que les
zigzags de la politique ont jetés dans les oubliettes et dont certains ont
tenu des rôles de premier plan. « Quand le P.C.F. en vient maintenant à
critiquer le Goulag et la torture psychiatrique, il ne s’en prend qu’aux
effets, dit en conclusion Pierre Daix. L’URSS tourne le dos au socialisme et
ses tanks, ses fusées ne sont donc pas au service des peuples. C’est à partir
de cette réalité que doit se concevoir un « socialisme à la française » dans
une Europe nouvelle. »
S'identifier pour envoyer des commentaires.