- EAN13
- 9782370157966
- Éditeur
- Coédition NENA/Panafrika/Silex/Nouvelles du Sud
- Date de publication
- 09/07/1905
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782370157966
- Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
5.49
Sounk, le principal personnage du récit de l'écrivain burkinabé Marie-Ange
Somdah, vit en France, au coeur d'une cité universitaire. Il est confronté à
différentes situations et se sépare de certains êtres tout en ayant la
possibilité d'en rencontrer d'autres. Alors que son ami Gatsono vient de
quitter la ville dans laquelle ils avaient, ensemble, passé de nombreuses
années, Sounk retrouve régulièrement de jeunes femmes avec lesquelles il
entretient des rapports plus ou moins intimes. Toutes ces rencontres sont
marquées par le sceau de l'ennui ou du dépit. De prime abord, Campus Blues,
donne l'impression d'être un récit dispersé, ou un récit de la dispersion. En
fait, la mélancolie préside au sort de tous les êtres mis en scène par Somdah.
Et c'est sur ce point que son travail rejoint l'entreprise des poètes ou des
écrivains qui ont, depuis des siècles, produit des oeuvres dans lesquelles la
mélancolie meut précisément des personnages tendant, tôt ou tard, vers des
lieux ou des sentiments dangereux. Alliant poésie et narration, Campus Blues
est un texte dont la structure ne peut pas ne pas faire penser aux morceaux
que le jazz ou d'autres pratiques musicales n'ont cessé d'inventer ou
d'improviser.
Somdah, vit en France, au coeur d'une cité universitaire. Il est confronté à
différentes situations et se sépare de certains êtres tout en ayant la
possibilité d'en rencontrer d'autres. Alors que son ami Gatsono vient de
quitter la ville dans laquelle ils avaient, ensemble, passé de nombreuses
années, Sounk retrouve régulièrement de jeunes femmes avec lesquelles il
entretient des rapports plus ou moins intimes. Toutes ces rencontres sont
marquées par le sceau de l'ennui ou du dépit. De prime abord, Campus Blues,
donne l'impression d'être un récit dispersé, ou un récit de la dispersion. En
fait, la mélancolie préside au sort de tous les êtres mis en scène par Somdah.
Et c'est sur ce point que son travail rejoint l'entreprise des poètes ou des
écrivains qui ont, depuis des siècles, produit des oeuvres dans lesquelles la
mélancolie meut précisément des personnages tendant, tôt ou tard, vers des
lieux ou des sentiments dangereux. Alliant poésie et narration, Campus Blues
est un texte dont la structure ne peut pas ne pas faire penser aux morceaux
que le jazz ou d'autres pratiques musicales n'ont cessé d'inventer ou
d'improviser.
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