L'Industrialisation africaine est possible
EAN13
9782370150790
Éditeur
Nouvelles Éditions Numériques Africaines (NENA)
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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L'Industrialisation africaine est possible

Nouvelles Éditions Numériques Africaines (NENA)

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782370150790
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    49.99
Les débats sur le retour des politiques industrielles au niveau théorique et
pratique ont charrié une double interrogation à propos de l'industrialisation
africaine : est-elle nécessaire  ? Est-elle possible  ? Les réponses les plus
confondantes qui ont conditionné beaucoup de décideurs et praticiens de
l'économie sont celles, négatives, des institutions financières
internationales. Leur argumentaire, tendant à faire prévaloir l'impossible
décollage industriel, se fonde sur l'épure théorique néolibérale et le listing
d'une série d'obstacles institutionnels, structurels et monétaires.
Manifestement, ces naïvetés idéologiques, en voie d'abandon, ont fait
l'impasse sur deux évolutions marquantes au niveau de la division
internationale du travail : d'une part, la montée en puissance industrielle,
technologique et financière des nouveaux pays émergents du Sud, conséquence de
la fragmentation des chaînes de valeur et de la relocalisation des activités
industrielles dans l'espace mondial ; et d'autre part, la revalorisation des
matières premières africaines, chaînon manquant de l'industrialisation. Ces
deux facteurs sont à la base de l'embellie de la croissance économique
africaine en dépit de la crise mondiale. Aussi, ces facteurs doivent être les
éléments structurants de l'industrialisation africaine. Par la géostratégie
(géoéconomie) des matières premières, l'Afrique est introduite dans le jeu
économique planétaire. En rapprochant les intérêts économiques, financiers et
technologiques du continent à ceux des grands pays émergents et en exploitant
judicieusement les nouveaux partenariats plus fructueux, plus variés et
davantage tournés vers ses propres ambitions de développement, il est possible
de construire ou rebâtir des politiques industrielles compétitives.
Aujourd'hui, les conditions sont réunies, il reste le temps de l'action d'un
management public en étroite collaboration avec le secteur privé représenté
par les associations, les fédérations, les chambres d'industrie et de
commerce, les syndicats, les institutions financières, les institutions de
recherche et les universités.
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