- EAN13
- 9782366596441
- Éditeur
- Le Mono
- Date de publication
- 17/04/2018
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Les fondateurs de l'astronomie moderne: Copernic, Galilée, Newton, et les autres
Joseph Bertrand
Le Mono
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Aide EAN13 : 9782366596441
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La rotation de notre globe et son mouvement annuel autour du soleil sont
aujourd’hui des vérités sans contradicteurs ; il en est peu cependant qui se
soient plus difficilement imposées à la conscience de l’esprit humain.
Copernic eut la gloire de les affirmer, et il en est, suivant Voltaire, le
véritable et seul inventeur. « Le trait de lumière qui éclaire aujourd’hui le
monde est parti, dit le grand écrivain, de la petite ville de Thorn. » Il
tranche ailleurs la question en affirmant qu’une si belle et si importante
découverte, une fois proclamée, se serait transmise de siècle en siècle, comme
les belles démonstrations d’Archimède, et ne se serait jamais perdue. Il n’en
a pas été ainsi pourtant : les hommes n’acceptent pas si facilement une vérité
aussi éloignée des sens, et une erreur aussi ancienne que le monde ne
s’arrache pas par un seul effort. Les philosophes de l’antiquité ont cru au
mouvement de la terre, et, sans qu’il soit possible de marquer l’origine de
cette opinion, on voit qu’elle avait fait impression sur Archimède comme sur
Aristote et sur Platon. Cicéron et Plutarque en parlent en termes très-précis.
Cette théorie n’était donc pas nouvelle ; mais le nombre de ses adeptes ayant
diminué d’âge en âge, elle était complètement délaissée et comme éteinte dans
l’oubli, lorsque Copernic, lui donnant pour ainsi dire une nouvelle vie, la
fit retentir assez haut pour y attacher son nom à jamais...
aujourd’hui des vérités sans contradicteurs ; il en est peu cependant qui se
soient plus difficilement imposées à la conscience de l’esprit humain.
Copernic eut la gloire de les affirmer, et il en est, suivant Voltaire, le
véritable et seul inventeur. « Le trait de lumière qui éclaire aujourd’hui le
monde est parti, dit le grand écrivain, de la petite ville de Thorn. » Il
tranche ailleurs la question en affirmant qu’une si belle et si importante
découverte, une fois proclamée, se serait transmise de siècle en siècle, comme
les belles démonstrations d’Archimède, et ne se serait jamais perdue. Il n’en
a pas été ainsi pourtant : les hommes n’acceptent pas si facilement une vérité
aussi éloignée des sens, et une erreur aussi ancienne que le monde ne
s’arrache pas par un seul effort. Les philosophes de l’antiquité ont cru au
mouvement de la terre, et, sans qu’il soit possible de marquer l’origine de
cette opinion, on voit qu’elle avait fait impression sur Archimède comme sur
Aristote et sur Platon. Cicéron et Plutarque en parlent en termes très-précis.
Cette théorie n’était donc pas nouvelle ; mais le nombre de ses adeptes ayant
diminué d’âge en âge, elle était complètement délaissée et comme éteinte dans
l’oubli, lorsque Copernic, lui donnant pour ainsi dire une nouvelle vie, la
fit retentir assez haut pour y attacher son nom à jamais...
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