- EAN13
- 9782307155621
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (André Martel)
- Date de publication
- 1953
- Collection
- Mers et terre
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
La mer et les ports sont les personnages principaux de « À fond de cale ». Un
vieux capitaine a lâché son navire, et toute sa vie de coureur d’aventures
remonte lentement en lui, et demeure le seul décor morne dans lequel il
s’enfonce lentement. Son bateau devient soudain un personnage. La mer, une
maîtresse tyrannique, qu’on ne saurait abandonner sans risques. L’aventure est
toujours au bout du quai, semble se répéter inlassablement. Adam, qui tuera un
soir une femme, pour supprimer en lui le souvenir d’un chagrin d’amour qu’il a
promené sur toutes les mers du monde. Tout cela se passe dans le brouillard du
nord, au milieu d’êtres attachés à la terre, ou sans cesse appelés par
l’aventure océane. Dans ces deux récits, on retrouvera sans doute tout ce qui
a fait le succès de « Escales », au sujet desquelles le « Figaro littéraire »
écrivait : « On admirera l’art du conteur, incomparable, il faut bien le dire,
qui confère à ces romans maritimes — et à ces drames de la mer — de la force
de persuasion et une rare qualité d’émotion. » Et, le livre fermé, on
s’apercevra que si l’aventure est toujours au bout du quai, le drame n’est
qu’en nous, sous toutes les latitudes.
vieux capitaine a lâché son navire, et toute sa vie de coureur d’aventures
remonte lentement en lui, et demeure le seul décor morne dans lequel il
s’enfonce lentement. Son bateau devient soudain un personnage. La mer, une
maîtresse tyrannique, qu’on ne saurait abandonner sans risques. L’aventure est
toujours au bout du quai, semble se répéter inlassablement. Adam, qui tuera un
soir une femme, pour supprimer en lui le souvenir d’un chagrin d’amour qu’il a
promené sur toutes les mers du monde. Tout cela se passe dans le brouillard du
nord, au milieu d’êtres attachés à la terre, ou sans cesse appelés par
l’aventure océane. Dans ces deux récits, on retrouvera sans doute tout ce qui
a fait le succès de « Escales », au sujet desquelles le « Figaro littéraire »
écrivait : « On admirera l’art du conteur, incomparable, il faut bien le dire,
qui confère à ces romans maritimes — et à ces drames de la mer — de la force
de persuasion et une rare qualité d’émotion. » Et, le livre fermé, on
s’apercevra que si l’aventure est toujours au bout du quai, le drame n’est
qu’en nous, sous toutes les latitudes.
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