- EAN13
- 9782246058397
- Éditeur
- Grasset
- Date de publication
- 14/03/2001
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782246058397
-
Fichier EPUB, avec DRM Adobe
- Impression
-
Impossible
- Copier/Coller
-
Impossible
- Partage
-
6 appareils
7.99 -
Fichier EPUB, avec DRM Adobe
Autre version disponible
-
Papier - Grasset 28,40
On savait, depuis La Violence et le Sacré, que toute société humaine est
fondée sur la violence, mais une violence tenue à distance et comme
transfigurée dans l’ordre du sacré. Dans ce nouveau livre, René Girard
applique cette intuition originaire au grand recueil mythique de la mémoire
occidentale, c’est-à-dire à la Bible qui est tout entière, selon lui, le
cheminement inouï vers le Dieu non violent de notre civilisation. Il s’ensuit
une relecture critique et proprement révolutionnaire du texte évangélique qui
apparaît du coup comme un grand texte anthropologique, le seul à révéler
pleinement le mécanisme victimaire. Il s’ensuit aussi la fondation d’une
nouvelle psychologie fondée sur un mécanisme simple et universel que Girard
appelle la « mimésis » et qui permet de faire le partage entre les processus
d’appropriation, générateurs de violence, et les antagonismes, producteurs de
sacré. Chemin faisant, on assiste à de magistrales analyses comparatives de
Proust et de Dostoïevski, de Freud et de Sophocle, à la lumière de cette
notion nouvelle et qui se révèle particulièrement féconde de « désir mimétique
». René Girard, cette fois, approche du but, de cette anthropologie générale
qui est, de son propre aveu, le projet ultime de son œuvre : c’est pourquoi il
nous donne là peut-être un des livres clés pour comprendre les mystères de
notre monde et de ses plus lointaines, de ses plus archaïques généalogies.
fondée sur la violence, mais une violence tenue à distance et comme
transfigurée dans l’ordre du sacré. Dans ce nouveau livre, René Girard
applique cette intuition originaire au grand recueil mythique de la mémoire
occidentale, c’est-à-dire à la Bible qui est tout entière, selon lui, le
cheminement inouï vers le Dieu non violent de notre civilisation. Il s’ensuit
une relecture critique et proprement révolutionnaire du texte évangélique qui
apparaît du coup comme un grand texte anthropologique, le seul à révéler
pleinement le mécanisme victimaire. Il s’ensuit aussi la fondation d’une
nouvelle psychologie fondée sur un mécanisme simple et universel que Girard
appelle la « mimésis » et qui permet de faire le partage entre les processus
d’appropriation, générateurs de violence, et les antagonismes, producteurs de
sacré. Chemin faisant, on assiste à de magistrales analyses comparatives de
Proust et de Dostoïevski, de Freud et de Sophocle, à la lumière de cette
notion nouvelle et qui se révèle particulièrement féconde de « désir mimétique
». René Girard, cette fois, approche du but, de cette anthropologie générale
qui est, de son propre aveu, le projet ultime de son œuvre : c’est pourquoi il
nous donne là peut-être un des livres clés pour comprendre les mystères de
notre monde et de ses plus lointaines, de ses plus archaïques généalogies.
S'identifier pour envoyer des commentaires.