Classées sans suite, Les femmes victimes de violences face à la justice
EAN13
9782228934114
Éditeur
Payot
Date de publication
Collection
Documents et actualité
Langue
français
Langue d'origine
français
Fiches UNIMARC
S'identifier

Classées sans suite

Les femmes victimes de violences face à la justice

Payot

Documents et actualité

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782228934107
    • Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
    13.99

  • Aide EAN13 : 9782228934114
    • Fichier PDF, avec Marquage en filigrane
    13.99

Autre version disponible

En France, l’écrasante majorité des violences faites aux femmes reste impunie
et ignorée : ce scandale doit cesser.

« Classée sans suite » : trois mots qui signifient qu’aucun procès ne se
tiendra jamais. Aujourd’hui, seul 1 % des viols aboutissent à une condamnation
et 80 % des plaintes des femmes pour violences dans le cadre conjugal sont
classées sans suite par manque d’investigations. Le système judiciaire se
montre donc incapable de garantir aux femmes, non pas seulement un procès
équitable, mais un procès tout court – leur refusant la reconnaissance de leur
statut de victimes et épargnant aux hommes leur statut d’agresseurs.
Si la parole des femmes s’est indiscutablement libérée ces dernières années,
les oreilles de la justice sont quant à elles encore sourdes à leurs plaintes.
Après un état des lieux édifiant du tunnel infernal que constitue le parcours
des femmes victimes de violences, du dépôt de plainte jusqu’au classement,
Violaine De Filippis-Abate propose une lecture systémique des blocages
expliquant cette situation catastrophique – héritage d’une justice férocement
patriarcale et d’un sexisme fermement ancré dans notre culture –, ainsi que
des pistes d’amélioration à mettre en œuvre urgemment pour lutter contre la
maltraitance physique, psychologique et judiciaire des femmes dans notre pays
– pour qu’enfin, justice soit faite.

Violaine De Filippis-Abate est avocate, engagée pour les droits des femmes,
porte-parole d’Osez le féminisme et chroniqueuse à L’Huma.
S'identifier pour envoyer des commentaires.