- EAN13
- 9782221227824
- Éditeur
- FeniXX rédition numérique (Robert Laffont)
- Date de publication
- 1975
- Collection
- Vécu
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
Quand on voit, dans le prétoire où se jouent les grandes affaires judicaires,
se lever un homme au visage léonin, à la chevelure blanche, on sait que « la
parole est à la défense ». Emile Pollak, avocat marseillais, est devenu en
effet, en quelques années, l’un des plus célèbres maîtres du barreau. Il a été
de toutes les retentissantes « affaires ». De celle de Gaston Dominici à celle
de « Mémé » Guérini, le « Parrain » du milieu marseillais. Il a été aussi au
procès de Michel Fauqueux — qui avait enlevé la petite Sophie Duguet — et il a
suivi l’affaire de Puyricard, cette étrange bataille autour de l’héritage d’un
vieil aristocrate provençal... On lit donc ce livre d’abord comme un roman
balzacien où tout serait vrai. Car Me Pollak ouvre ses dossiers, nous fait
découvrir les incroyables visages de ces inculpés, hommes ou femmes, pris par
la mécanique de leurs passions. Et les chapitres les plus intéressants sont
peut-être ceux consacrés à des affaires moins spectaculaires ou à des accusés
dont l’actualité n’a pas gardé le souvenir et dont Me Pollak retrace la
destinée. Mais l’attachant, chez Emile Pollak, c’est le ton, la liberté de
jugement. A l’égard de la justice ou des jurés, il est souvent mordant. Sans
illusion sur le fonctionnement de la machine judiciaire, il sait pourtant
qu’il ne doit pas abdiquer. Car l’avocat a une tâche sacrée : sauver un homme
ou une femme. Et la parole, dans ce livre, reste, en toute lucidité, en toute
sincérité, à la défense.
se lever un homme au visage léonin, à la chevelure blanche, on sait que « la
parole est à la défense ». Emile Pollak, avocat marseillais, est devenu en
effet, en quelques années, l’un des plus célèbres maîtres du barreau. Il a été
de toutes les retentissantes « affaires ». De celle de Gaston Dominici à celle
de « Mémé » Guérini, le « Parrain » du milieu marseillais. Il a été aussi au
procès de Michel Fauqueux — qui avait enlevé la petite Sophie Duguet — et il a
suivi l’affaire de Puyricard, cette étrange bataille autour de l’héritage d’un
vieil aristocrate provençal... On lit donc ce livre d’abord comme un roman
balzacien où tout serait vrai. Car Me Pollak ouvre ses dossiers, nous fait
découvrir les incroyables visages de ces inculpés, hommes ou femmes, pris par
la mécanique de leurs passions. Et les chapitres les plus intéressants sont
peut-être ceux consacrés à des affaires moins spectaculaires ou à des accusés
dont l’actualité n’a pas gardé le souvenir et dont Me Pollak retrace la
destinée. Mais l’attachant, chez Emile Pollak, c’est le ton, la liberté de
jugement. A l’égard de la justice ou des jurés, il est souvent mordant. Sans
illusion sur le fonctionnement de la machine judiciaire, il sait pourtant
qu’il ne doit pas abdiquer. Car l’avocat a une tâche sacrée : sauver un homme
ou une femme. Et la parole, dans ce livre, reste, en toute lucidité, en toute
sincérité, à la défense.
S'identifier pour envoyer des commentaires.